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Carte Blanche à Hunay Saday

jeudi 01 juin 2023
à 18:30
au Lieu documentaire, Maison de l'image, Strasbourg

Jeune réalisatrice et plasticienne originaire d’Azerbaïdjan, Hunay Saday vit et travaille notamment à Strasbourg. Elle présentera deux films courts dont elle est l’auteure et deux autres issus de la plateforme Chai Khana qui l’a soutenue pour ses productions.

Projections des films en présence de Hunay Saday. Entrée libre.

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Le départ
Hunay Saday | 2021 | 16′
Nominé au DokuBaku (Bakou)

Nos propres souvenirs peuvent-ils rester vivants grâce aux souvenirs de quelqu’un d’autre ? C’est la question qui semble être au centre de son documentaire Le départ, aussi sensible et atypique que le parcours qu’il retrace. Arrachée à ses racines du jour au lendemain, propulsée dans un monde qui n’était pas le sien, la réalisatrice a traversé des moments qui l’ont forgée, marquée, dont découlent d’innombrables questions, restant souvent sans réponse.

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If I Can Not Go There, Then I Can Bring It Here
Hunay Saday | 2021 | 10’

Un film expérimental réalisé dans le cadre d’une résidence artistique au musée de la photographie et du média de Tbilissi (Géorgie), avec la bourse Expériences de jeunesse de la Région Grand Est, accompagnée par la photographe iranienne Newsha Tavakolian, en partenariat avec Magnum photos.

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© My room | Chai Khana

Ma chambre [My room]
Maka Gogaladze | 2020 | 24’ | Géorgie

Grâce à l’utilisation créative d’images d’archives, la réalisatrice de documentaires Maka Gogaladze raconte l’histoire de sa famille – de sa naissance à nos jours, entrelacée avec l’histoire mouvementée de la Géorgie au cours des 30 dernières années.

Les deux scénarios du film sont très différents en termes d’échelle mais ils représentent la même intrigue, puisque les événements qui ont façonné l’histoire du pays ont également défini et façonné sa vie personnelle.

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© Safe zone | Chai Khana

Zone de sécurité [Safe zone]
Arpi Bekarian | 2020 | 16’ | Arménie

Je suis de la génération qui est née pendant et après la guerre, dans une société fermée et isolée. Je n’ai pas vu d’Arméniens et d’Azerbaïdjanais vivre, travailler et coexister ensemble. Je n’ai pas de souvenirs de cette époque; J’ai des stéréotypes que la société, l’école et les médias m’ont enseignés ainsi qu’à tous les autres de ma génération.

Les mots « ennemi » et « Azerbaïdjanais » ont toujours été synonymes pour moi jusqu’à ce que je me rende à Tbilissi. Cette histoire parle d’une communauté “cachée” d’Arméniens et d’Azerbaïdjanais qui ne peuvent se rencontrer que dans un pays tiers, qui ont besoin de se parler, d’écouter l’autre côté et qui finissent par devenir amis.

En écho, une sélection de films à consulter dans notre vidéothèque

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