Beyrouth, été 2002. Un immeuble en béton en démolition. Quatre hommes et un enfant, sur le toit de l’immeuble, à l’aide de lourdes masses, démolissent les murs un à un, étage après étage. Le film, sans parole ni commentaire, nous suspend à ces efforts inouïs au-dessus du vide. Le réalisateur variant les angles de prises de vue filme magnifiquement les corps, la précision des gestes. Le montage associe ces images avec des sons (quelques bruits de la ville, le chant d’un muezzin) ou des musiques (du rap, la voix de la chanteuse libanaise Fairuz). Chaque mur qui s’effondre est une victoire pour eux…et pour le spectateur.
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