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Roberto Rossellini

  • Carlo Lizzani
2001
63

Synopsis

Parce qu’il se déplace dans la Rome d’aujourd’hui comme dans l’œuvre de Rossellini, Carlo Lizzani joue le rôle du guide. Il propose une monographie qui suit chronologiquement la carrière du cinéaste italien, compilant des images d’archives – Ingrid Bergman et François Truffaut disent leur admiration pour le Maître – et de larges extraits de films, tels Paisà (1946) ou Allemagne année zéro (1948).

Finie la période des téléphones blancs, ces marivaudages d’avant 1940. Avec Rossellini émerge le néo-réalisme italien. Caméra à l’épaule, le cinéaste prend pour sujet les ravages de la guerre. Son œuvre relève du combat. Elle est à l’image du prêtre de Rome ville ouverte (1945), qui, tout en maudissant les bourreaux qui viennent de torturer un résistant, évoque la supériorité de l’esprit sur le corps. Un auteur est un homme qui s’engage pour la communauté, considère le cinéaste. Et jamais ne l’abandonne son intransigeance : Ingrid Bergman doit quitter Hollywood pour venir jouer dans ses films et doit se laisser réellement frapper par son partenaire sur le plateau de Stromboli (1950). En Italie comme aux États-Unis, le tempérament du cinéaste lui valut quelques déconvenues mais l’œuvre a fini par s’imposer. Carlo Lizzani termine justement par une séquence où des étudiants américains applaudissent celui qui, avec Le Messie en 1976, avait fait scandale outre-atlantique.

(Teddy Lussi)

Mots clés

Parce qu’il se déplace dans la Rome d’aujourd’hui comme dans l’œuvre de Rossellini, Carlo Lizzani joue le rôle du guide. Il propose une monographie qui suit chronologiquement la carrière du cinéaste italien, compilant des images d’archives – Ingrid Bergman et François Truffaut disent leur admiration pour le Maître – et de larges extraits de films, tels Paisà (1946) ou Allemagne année zéro (1948).

Finie la période des téléphones blancs, ces marivaudages d’avant 1940. Avec Rossellini émerge le néo-réalisme italien. Caméra à l’épaule, le cinéaste prend pour sujet les ravages de la guerre. Son œuvre relève du combat. Elle est à l’image du prêtre de Rome ville ouverte (1945), qui, tout en maudissant les bourreaux qui viennent de torturer un résistant, évoque la supériorité de l’esprit sur le corps. Un auteur est un homme qui s’engage pour la communauté, considère le cinéaste. Et jamais ne l’abandonne son intransigeance : Ingrid Bergman doit quitter Hollywood pour venir jouer dans ses films et doit se laisser réellement frapper par son partenaire sur le plateau de Stromboli (1950). En Italie comme aux États-Unis, le tempérament du cinéaste lui valut quelques déconvenues mais l’œuvre a fini par s’imposer. Carlo Lizzani termine justement par une séquence où des étudiants américains applaudissent celui qui, avec Le Messie en 1976, avait fait scandale outre-atlantique.

(Teddy Lussi)

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