Dans un atelier tournent les machines. Elles ont chacune leur rythme, leur respiration, leur pesanteur. Les ouvriers qui les entourent ont l’air de s’ennuyer. Que reste-i-il à faire quand les machines tournent toutes seules ? Suivre la cadence, ajuster les pièces. Ou bien reprendre la discussion… Pour dire l’absurde du travail ou ce qui nous y rattache : la volonté de bien faire et de trouver sa place.
- Denis Côté
- 2012