Dans un même mouvement, ce film restitue le projet théâtral d’Eric Vigner, de sa mise en oeuvre à son aboutissement : la représentation du célèbre texte de Marguerite Duras.
Réalisée avec six élèves du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, la mise en scène brouille la frontière entre lecture et jeu, dans une cérémonie naïve, drôle et pure.
Jacques André, réalisateur
Jacques André réalise, performe, met en scène, écrit, forme, entre Belgique et France.
Dans ses différents champs d’activité, de création ou de recherche, il allie mémoires et technologies, sens et sensible, pour interroger à travers le corps nos a priori du regard et de la langue.
Ses travaux personnels sont souvent développés par cycles autour des visions du corps et de la peau, des mots du racisme, des rapports art et science, tel celui de création de performances en cours « Mes organes mes data », ou par des approches nouvelles d’auteurs tel Kleist dont il met en scène La Marquise d’O., ou d’autrices telle Marguerite Duras dont il adapte et réalise « La Pluie d’été », long-métrage d’après la mise en scène d’Éric Vigner.
Ses partenariats de création pour la scène et pour l’écran témoignent de son intérêt pour l’écriture, notamment avec des écrivains comme Christophe Huysman, Antoine Pickels, Martine Wijckaert, et pour la chorégraphie avec Thierry Smits. Ou encore Isabelle Dumont, avec laquelle il co-crée un laboratoire scénique sur nos partenaires invisibles, Bacteria Mundi.
Récompensée par différents prix ou bourses, (Scam, Jury professionnel festival Via,… ), soutenue par différente subventions publiques (en France, Dicream avec la Cie Les Hommes Penchés ; en Fédération Wallonie-Bruxelles, Cellule arts numériques, Film Lab…), sa recherche artistique s’adosse et contribue à des activités de conseiller artistique comme pour l’Observatoire de l’Espace du CNES à Paris, de 2000 à 2014, de conférencier à l’ISELP ou au MRBA, à Bruxelles, ou d’atelier et de formation comme à La Cambre, ou Le 75, à Bruxelles, ou encore l’ENSA de Limoges.
Elle se traduit aussi par l’écriture d’articles dans des revues comme Traverses du Centre Pompidou, Scènes de la Bellone, maison du spectacle en Belgique, Patch du CECN de Mons, revue Ah! de l’ULB, Cahiers Armand Gatti, Espace(s) avec des interviews pour l’Observatoire de l’Espace du CNES; et dans des ouvrages collectifs, comme les catalogues d’expositions Révélations de la Bellone, Oeuvres du Lam, ou encore sur internet « Abécédaire des Hommes Penchés de Julia Sima », et dernièrement « Les Années-Nombres » de Lucille Calmel en 2019.