Le rôle de la Banque mondiale et du FMI en ce qui concerne les pays les plus pauvres est très controversé et notamment l’application la plus stricte des critères de l’économie libérale des pays industrialisés aux pays pauvres. La Banque mondiale traversait alors une période de grande perplexité quant aux nouvelles stratégies à adopter, et principalement dans ses relations avec l’Afrique.
L’équipe du fil a réussi à s’introduire au sein de la Banque Mondiale, pour filmer pendant un an les négociations avec l’Ouganda : film d’observation, avec un commentaire minimum, c’est à travers les réunions elles-mêmes, dans les discussions entre James Wolfenson et ses équipes à Washington, leurs collègues du FMI, le Président ougandais Yoweri Museveni, ses ministres et ses collaborateurs, qu’apparaissent les mécanismes de la prise de décision sur le terrain, au plus haut niveau, dans un contexte mouvant, dramatique.
La Banque s’interroge et intervient tant sur la question des dépenses militaires, afin d’assurer l’indépendance du pays, que sur celle de sa restructuration économique, se montrant favorable aux politiques ultra-libérales, face aux problèmes cruciaux du développement et surtout de la dette.
