Une maison à colombages construite autour d’une cour rectangulaire et abritée des regards par un grand portail de bois… c’est l’image carte postale d’une maison discrète dans le Koschesberg, une contrée de tradition protestante.
Cette autre maison enchâssée dans les ruelles étroites et colorées d’un village fleuri où la cave occupe les deux tiers de l’espace… C’est encore l’image carte postale de la maison « laborieuse »d’un vigneron de Riquewhir.
Une série de cartes postales qui est, aujourd’hui encore, en matière d’architecture le présent de l’Alsace. Toit pentu, tuiles en queue de castor, colombages, stub, alocôve et poêle de faïence, les éléments si préservés des maisons alsaciennes racontent et perpétuent à travers ceux qui les restaurent, qui les aiment et en détiennent la mémoire, des pans entiers de l’histoire de cette région. À l’instar de ce vigneron de Riquewhir qui nous raconte comment depuis des générations sa maison vit et travaille autour du vin, un vin qui fait l’âme et la structure de ce coin d’Alsace. À l’instar aussi de ce couple tombé en arrêt devant une ruine et qui avec patience et détermination lui a fait réinvestir sa propre histoire alsacienne. À l’instar aussi de cet artisan qui, comme de gigantesques legos remonte pièce par pièce les maisons d’ici avec passion et savoir faire. Une idée de maison re ou démontable, dont un architecte contemporain du Val de Villé s’est inspiré. Pour ce natif du pays il s’agissait de construire une « cabane » qui ne fasse pas écran à ce paysage qui l’inspire.
