Mitchell, partagée en deux Joan, la petite, celle qui peint, et la grande, celle qui la protège, a fait de ses émotions sa première palette de peintre. Tout en répondant aux questions, elle résiste au discours avec une simplicité pétrie d’humour. S’opère alors sous nos yeux la métamorphose d’une grande fragilité en force émouvante, substance même de son art, mis en relief par d’autres entretiens.