Cet hiver-là, du temps où Saint-François demeurait dans la cité de Gubbio, apparut dans la région un loup particulièrement féroce qui attaquait bêtes et gens. François décida d’affronter le loup. Il avait toujours su se faire entendre des animaux : les oiseaux avaient écouté sa parole avec recueillement, mais que dire à un loup sans pitié, lui qui n’avait jamais réussi à parler à son propre père ? François s’en remit à la grâce de Dieu. Alors, le loup terrible, subjugué par la parole de François devint doux comme un agneau puis vécut en paix avec les gens de Gubbio.
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