Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Bernard Faucon – Fables

  • Jean Réal
1988
42

Synopsis

Depuis la fin des années 70, Bernard Faucon, peintre et photographe, décline des mises en scène photographiques : des mannequins d’enfants articulés reconstruisent le monde de son enfance et suggèrent de petites fables. Le film rend compte de cet univers ludique qui oscille entre nature et artifice. Le décor commande la mise en scène et le sujet de l’histoire racontée : la chambre, le jardin, la plage, le cimetière… Les gestes des mannequins sont immobilisés dans l’action comme déjà figés par l’instantané photographique. La lumière est réinventée à l’aide de miroirs ou de grands draps blancs tendus entre les maisons. Les matériaux utilisés (le plâtre pour les corps, le verre pour les yeux, les cheveux naturels, les habits choisis avec soin, etc.) évoquent une réalité transfigurée, celle de l’enfance et de ses jeux innocents. Au fil des années, le sens des fables est devenu plus abstrait, et les mannequins ont peu à peu disparu du cadre… Bernard Faucon les a cédés au musée de Kyoto. (Annick Spay)

Mots clés

Depuis la fin des années 70, Bernard Faucon, peintre et photographe, décline des mises en scène photographiques : des mannequins d’enfants articulés reconstruisent le monde de son enfance et suggèrent de petites fables. Le film rend compte de cet univers ludique qui oscille entre nature et artifice. Le décor commande la mise en scène et le sujet de l’histoire racontée : la chambre, le jardin, la plage, le cimetière… Les gestes des mannequins sont immobilisés dans l’action comme déjà figés par l’instantané photographique. La lumière est réinventée à l’aide de miroirs ou de grands draps blancs tendus entre les maisons. Les matériaux utilisés (le plâtre pour les corps, le verre pour les yeux, les cheveux naturels, les habits choisis avec soin, etc.) évoquent une réalité transfigurée, celle de l’enfance et de ses jeux innocents. Au fil des années, le sens des fables est devenu plus abstrait, et les mannequins ont peu à peu disparu du cadre… Bernard Faucon les a cédés au musée de Kyoto. (Annick Spay)

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

No results found.

D'autres pépites du monde documentaire

  • Alain Cavalier