Il était une fois… Rome ville ouverte

  • Marie Genin
  • Serge July
2006
52

Synopsis

Serge July et Marie Genin retracent l’histoire de Rome ville ouverte (1945) à l’aide de nombreuses archives : interviews de Roberto Rossellini, de son premier producteur Vittorio Mussolini ou de ses proches tel Federico Fellini. De nos jours, Isabella Rossellini évoque le souvenir de son père, tandis que le cinéaste Vittorio Taviani ou le critique Père Fantuzzi analysent cette œuvre charnière du cinéma.

En suivant les destins de personnages liés à un réseau de résistance, Rome ville ouverte offre à une Italie bafouée une image rédemptrice : la mort d’Anna Magnani tombant sous les tirs nazis devient le symbole d’un pays en lutte. Pourtant, Roberto Rossellini, comme l’explique le fils du Duce, vient de réaliser trois films de propagande. Toute une génération de cinéastes a fait ses armes sous le fascisme avant de le dénoncer. Isabella Rossellini décrit la méfiance de son père face à cette esthétique qui prône une beauté idéalisée : Rome ville ouverte s’éloigne de tout artifice, les acteurs sont non professionnels ou viennent du music-hall, et les Allemands sont interprétés par de vrais Allemands. Icône du film, Anna Magnani se rapproche du cinéaste au moment où celui-ci vient de perdre un enfant. Elle sera supplantée par la plus grande star hollywoodienne de l’époque, Ingrid Bergman, qui écrivit à Rossellini après avoir vu ce film qui bouleversa le monde entier.

(Martin Drouot)

Serge July et Marie Genin retracent l’histoire de Rome ville ouverte (1945) à l’aide de nombreuses archives : interviews de Roberto Rossellini, de son premier producteur Vittorio Mussolini ou de ses proches tel Federico Fellini. De nos jours, Isabella Rossellini évoque le souvenir de son père, tandis que le cinéaste Vittorio Taviani ou le critique Père Fantuzzi analysent cette œuvre charnière du cinéma.

En suivant les destins de personnages liés à un réseau de résistance, Rome ville ouverte offre à une Italie bafouée une image rédemptrice : la mort d’Anna Magnani tombant sous les tirs nazis devient le symbole d’un pays en lutte. Pourtant, Roberto Rossellini, comme l’explique le fils du Duce, vient de réaliser trois films de propagande. Toute une génération de cinéastes a fait ses armes sous le fascisme avant de le dénoncer. Isabella Rossellini décrit la méfiance de son père face à cette esthétique qui prône une beauté idéalisée : Rome ville ouverte s’éloigne de tout artifice, les acteurs sont non professionnels ou viennent du music-hall, et les Allemands sont interprétés par de vrais Allemands. Icône du film, Anna Magnani se rapproche du cinéaste au moment où celui-ci vient de perdre un enfant. Elle sera supplantée par la plus grande star hollywoodienne de l’époque, Ingrid Bergman, qui écrivit à Rossellini après avoir vu ce film qui bouleversa le monde entier.

(Martin Drouot)

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

  • Manuelle Blanc
  • Serge July
 - 2021
 - 51min
  • Antoine de Gaudemar
  • Marie Genin
  • Serge July
 - 2009

D'autres pépites du monde documentaire

  • Jens Meurer
 - 1999
  • Benjamin Stora
  • Fabienne Strouvé
  • Jean Michel Meurice
 - 1905
  • Serge Steyer
  • Stéphane Manchematin
 - 2018
 - 90min